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  • Photo du rédacteurSeconde - option histoire des arts

Exposition Kimono au Musée du Quai Branly




Article d'Ange Loriette et Eléonore Meira

Photos de Marion Bourdet



Cette exposition était très intéressante et nous a appris de nombreuses choses sur la culture japonaise et les codes du Kimono. Nous avons vu l’évolution et l’adaptation du kimono à la mode d’aujourd’hui, selon les périodes et les pays.





Le kimono est l’un des plus grands symboles de la culture japonaise. C’est un vêtement traditionnel, formé de 8 morceaux de tissus pliés et cousus mais jamais recoupés. Il est accompagné d’une ceinture nommé « obi ». En japonais, le terme « kimono » se traduit en « chose que l’on porte sur soi ». Il apparaît pour la première fois durant la période Edo. Le kimono permettait de différencier les classes sociales. Ainsi, les motifs, les couleurs et la technique permettent de déterminer la richesse d’une personne. Par exemple, le kimono d’un samouraï sera différent de celui d’une fille de marchand.


Le kimono s’est ensuite répandu rapidement vers l’Europe grâce aux Néerlandais qui entretenaient de fortes relations commerciales avec les Japonais. Le kimono s’adapte donc aux mœurs de la mode européenne, une taille cintrée et fine. Ce vêtement lâche ne mettant pas en valeur les silhouettes devient alors un pyjama, une couette ou bien un léger manteau. Par exemple, les femmes le portaient en tant que châles au-dessus de leurs robes mais modifié avec l’ajout de boutons pour faciliter la fermeture.



Les Japonais avaient une hiérarchie sociale très claire. Les personnes les plus haut placées dans cette hiérarchie étaient les samouraïs. Ils portaient des Kimonos spéciaux, avec des épaules très larges. Celui que nous avons pu voir avait des épaulettes larges et une jupe longue plissée en gris, portés sur un Kimono uni et noir. Ensuite viennent les paysans, ils portaient tout types de kimono. Et tout en bas de la hiérarchie se trouvaient les marchands. Même s’ils étaient plus riches que les paysans, leur rang social était le plus mauvais.







Malgré cela, les marchands n’hésitaient pas à exposer leur richesse en offrant à leur enfant les kimonos les plus chers du Japon comme des Kimonos rouges, teintés avec une plante très rare et chère.


Or, les empereurs n’ont pas apprécié cette exposition de richesse. Il a donc été interdit aux marchands de laisser leur richesse apparaître comme cela.


Le style Chic discret nait alors. De loin, ce qui semble un kimono classique se révèle, lorsqu’on s’approche, avoir de discrètes broderies en fil d’or sur tout le vêtement.



Nous avons aussi vu les kimonos des comédiens de théâtre traditionnel. Souvent, ce sont des kimonos aux motifs très particuliers et liés à la pièce. Celui que nous avons vu est un kimono noir à motif de tête de morts et d'os.



Il existe aussi les geishas, des femmes auxquelles on apprend les arts traditionnels tels que la cérémonie du thé, l’arrangement de fleurs (ikebana) et la calligraphie. Elles ont souvent des kimonos assez ornés.

Mais les femmes ayant les kimonos les plus ornés étaient les Oisans : des prostituées de haut rang. Elles avaient des kimonos très chics accompagnés d’une ceinture obi bouclée devant, afin de laisser libre court aux fantaisies des hommes. Elles portaient des sandales très hautes, dans lesquels il était assez difficile de marcher, mais considérées comme très élégantes.




Au début du XXème siècle, les hommes japonais abandonnent peu à peu le kimono pour laisser place au style plus occidental et commercial du costume. De plus, on peut remarquer la disparition des motifs brodés à la main qui laissent place aux imprimés. Par exemple, sur les kimonos des enfants, on peut retrouver les avions, des bateaux, et des drapeaux de plusieurs pays comme la France, le Japon et autre. Cependant, le kimono reste un vêtement traditionnel japonais qui est porté durant de grands évènements traditionnels.





Le kimono est aujourd’hui devenu un costume important de la pop-cuture moderne. On retrouve ce dernier dans de nombreux films comme dans « Star Wars » de Georges Lucas ou encore dans le film « Penny Serenade » de George Steven. Le kimono devient donc un vêtement primordial du domaine du cinéma ainsi que de celui du spectacle.








Depuis le XXe siècle, le kimono ne cesse aussi d’être transformé et modifié par de nombreux artistes et couturiers. Il est transformé en de multiples formes : pantalons, robes, manteaux, vestes, costumes. Il est aussi transformé en vêtements plus sexuels. Les artistes les ajustent pour en créer des vêtements uniques et des œuvres d’arts.













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